"On s’attendait à un discours offensif, des annonces fortes, il n’en a rien été. Lors d’une courte allocution, Vladimir Poutine a justifié son opération militaire en Ukraine", rapporte, lundi 9 mai, Hugues Huet, envoyé spécial à Moscou (Russie) pour France Télévisions. "La Russie était face à une menace inacceptable, elle a tout tenté pour éviter une confrontation, mais l’OTAN n’a rien voulu savoir, la Russie a donc été obligée de frapper la première", poursuit le journaliste. Aucun chef d’État n’était officiellement invité"Le chef de l’État est apparu aussi isolé à la tribune présidentielle, entouré seulement de vétérans et de généraux. Pas de chefs d’États, officiellement le Kremlin n’avait invité personne. Une manière peut-être d’éviter l’affront de 2015, où personne ne s’était rendu à Moscou. On était alors juste après l’annexion de la Crimée, et en pleine guerre du Donbass", rappelle Hugues Huet.