"On peut dire que les Ukrainiens ont peur ce soir", rapporte la journaliste Dorothée Ollieric, en duplex, mardi 22 février, depuis Kiev (Ukraine). "Pourtant, étonnamment, ils restent d'un calme olympien. Il n'y a pas de panique, personne ne fuit la capitale, personne ne fait des provisions", poursuit la journaliste. Dorothée Ollieric raconte s'être entretenue avec un militaire ukrainien, qui lui a confié : "Nous ne laisserons jamais la moindre parcelle de notre terre aux Russes."Éviter les provocationsLes Ukrainiens sont très nationalistes, rappelle la journaliste, qui explique que "chaque soir retentit l'hymne national". "Je discutais avec des étudiants qui, la main sur le cœur, me disaient : 'S'il le faut, nous prendrons les armes'", poursuit-t-elle, avant d'ajouter que les Ukrainiens "veulent tous éviter la moindre provocation, qui pourrait faire le jeu de Vladimir Poutine".