Guerre en Ukraine : des candidats à la présidentielle en France contraints de revenir sur leurs affirmations
L'Ukraine et la Russie sont en guerre, depuis le jeudi 24 février. Le calendrier français reste toutefois inchangé. Quel sera l'impact du conflit sur la campagne présidentielle ? Dans la journée, tous les candidats ont condamné les frappes russes... Quitte à revenir sur leurs dires.
Depuis Moscou, dans la nuit du jeudi 24 février, Vladimir Poutine a aussi chamboulé la campagne présidentielle en France. Les principaux candidats ont unanimement condamné les frappes russes, au prix parfois d'un virage à 180 degrés sur la question. Éric Zemmour (Reconquête !), qui déclarait le 9 décembre que "la Russie n'envahira pas l'Ukraine", a "condamné sans réserve cet usage de la force".
Des revirements de position
Marine Le Pen (Rassemblement National), a déclaré dans la matinée qu'"aucune raison ne peut justifier le lancement d'une opération militaire contre l'Ukraine par la Russie". Quelques semaines plus tôt, elle disait ne pas croire "du tout" à une invasion russe. Enfin, Jean-Luc Mélenchon (Union Populaire), estimait fin janvier que "la menace n'existe pas", et accusait les États-Unis d'agressivité. Dans la matinée, il a qualifié l'attaque russe d'"insupportable".
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