Sur leur principale chaine de télévision, les Russes peuvent voir les images d'un bombardement sur une école, qui aurait été commis par des nationalistes ukrainiens. Le journaliste fait état de tirs nourris sur l'objectif civil, et se rend ensuite dans les rues voisines, à la rencontre des habitants. Des images de l'armée russe qui progresse en Ukraine sont également diffusées. Aucun bilan n'est donné, ni le nombre de victimes chez les soldats. Un autre reportage présenté des militaires ukrainiens prisonniers, qui seront bien traités, assure le commentaire. Des manifestants contre la guerreÀ Moscou (Russie), les personnes rencontrées dans la soirée du vendredi 25 février se disent inquiètes et préoccupées par la guerre. "Bien sûr que je suis choqué. Ce sont les nôtres qui tirent sur nos frères, c'est insupportable", confie un homme. Dans plusieurs villes russes, des manifestants pacifistes se sont opposés à la guerre, jeudi 24 février. Les cortèges ont été rapidement dissous par la police, qui a procédé officiellement à 1 750 arrestations. Le Kremlin a interdit tout rassemblement. De nouvelles manifestations ont toutefois eu lieu dans la soirée de vendredi à Saint-Pétersbourg (Russie).