Accord céréalier ukrainien : faute de prolongation, les prix pourront "grimper" en France, selon le ministre de l'Agriculture
Faut-il redouter des conséquences sur les étiquettes en France si l'accord céréalier ukrainien n'est pas renouvelé ? "Par effet rebond, ça peut faire grimper les prix à date qui sont plutôt stables, voire en légère diminution", répond ce lundi Marc Fesneau sur franceinfo. Le ministre de l'Agriculture "espère que les parties prenantes trouveront un accord".
33 millions de tonnes de céréales exportés depuis le début de la guerre
"C'est sous l'égide des Turcs que les négociations" entre l'Ukraine et la Russie "se font", rappelle-t-il. Si l'accord céréalier ukrainien est prolongé, "nous en serions au troisième ou quatrième épisode de négociations abouties", précise-t-il. Pour lui, "c'est une nécessité parce que c'est une responsabilité, même pour M. Poutine, que de faire en sorte que les gens dans le monde puissent se nourrir".
"Ça peut avoir une conséquence sur le marché méditerranéen, en particulier sud du bassin méditerranéen", alerte-t-il. Cet accord a garanti au cours de l'année écoulée le passage sécurisé des cargos depuis et vers les ports ukrainiens, en dépit de la guerre. Il a permis le transport de près de 33 millions de tonnes de céréales destinées aux marchés mondiaux.
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