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Londres : le suspect relâché, l’appel poignant des parents

Après 36 heures de garde-à-vue, le jeune homme arrêté hier matin à Londres dans le cadre de l'enquête sur le double meurtre sanglant des étudiants français, a été relâché. La nuit dernière, les parents de Gabriel Ferez ont lancé un appel poignant au(x) meurtrier(s)...
Article rédigé par franceinfo
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Aucune charge n'a pour l'instant été retenue contre lui.
_ Le jeune homme de 21 ans, arrêté dans la nuit de vendredi à samedi dans les rues de Londres, a été relâché dans l'après-midi par Scotland Yard. "Aucune mesure n'a été prise à son encontre", précisent les enquêteurs.

Il s'agissait de la première interpellation depuis le meurtre, il y a tout juste une semaine, des deux étudiants français de 23 ans, Laurent Bonomo et Gabriel Ferez, sauvagement assassinés dans un appartement du paisible quartier de New Cross. Les deux jeunes gens avaient été ligotés, bâillonnés et poignardés à plusieurs centaines de reprises au total, avant que le ou les meurtriers ne mette(nt) le feu à l'appartement.

Appel poignant

"Nous vous demandons de vous livrer à la police. Vous ne pourrez pas vivre cachés pour toujours". C’est en ces mots émouvants que les parents de Gabriel se sont adressés au(x) meurtrier(s) de leur enfant. "Nous sommes sous le choc et complètement effondrés. Gabriel est, était, le plus intelligent, le plus affectueux, le plus merveilleux fils dont on puisse rêver. (...) Il avait un avenir tellement brillant et maintenant tout est fini".

Selon les parents de Gabriel, l’agression de leur fils peut avoir été commise par "quelqu’un ou par plusieurs personnes mentalement dérangées". Ils ont ajouté qu’ils respectaient les Britanniques pour leur "réputation d’équité" et ont demandé à tout témoin de venir se livrer à la police.

La police britannique, qui a lancé un appel à témoin pour retrouver un homme blanc aperçu en train de s’enfuir le soir du drame, a indiqué avoir reçu environ 25 appels. La presse britannique évoquait hier la piste d'un cambrioleur qui, sous l'effet de la drogue ou d'une maladie mentale, se serait acharné sur ses victimes. Autre piste possible: le tueur visait un ancien locataire de l'appartement, loué par Laurent Bonomo depuis début mai.

Edwige Coupez, Gilles Halais avec agences

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