L’Italie gagnée à son tour par une cure d'austérité
Objectif : 13 milliards d’euros d’économies dès 2011.
_ Mais le plan qui sera approuvé cet après-midi par l’équipe de Silvio Berlusconi porte sur les trois prochains exercices budgétaires. Car l’Italie doit, elle aussi, se serrer la ceinture afin de rassurer les institutions internationales et surtout les agences de notation, sur sa capacité à contenir son déficit budgétaire.
Le train de mesures d’économie devrait consister en un gel des embauches dans le secteur public, une réduction des salaires des fonctionnaires les mieux payés et des hommes politiques, et un report de quelques mois du départ à la retraite pour ceux qui s’en approchent.
Avant d’être adopté en conseil des ministres puis présenté à la presse, le plan sera d’abord exposé aux partenaires sociaux italiens. Les responsables syndicaux se disent prêts à soutenir les mesures, tant qu’elles ne frappent pas injustement les plus pauvres.
Au total, les économies devraient s’élever à quelque 24 milliards d’euros sur trois ans. Ce qui devrait permettre de ramener d’ici 2012 le déficit italien à 2,7% du PIB, contre 5,3% cette année.
_ Le porte-parole du gouvernement Paolo Bonaiuti exclut toute hausse des impôts.
Gilles Halais, avec agences
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