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Lettre de Bruxelles : la France "a fait ce qu'elle a à faire", dit Hollande

La France va répondre au courrier de Bruxelles sur son budget 2015, et espère ne pas recevoir de nouvelle lettre... parce que "'nous considérons que nous avons fait ce que nous avions à faire", selon l'expression du président de la République.
Article rédigé par franceinfo
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  (François Hollande, ce vendredi soir, lors de la conférence de presse de clôture du sommet européen © REUTERS/Francois Lenoir)

C'est une façon de clore le débat - qui n'a pas cessé de monter tout au long de la journée, à propos de cette fameuse lettre envoyée par Bruxelles à la France : "Le dialogue se poursuit et la France aura à donner sa réponse à la fin de cette semaine. Ce que nous espérons, c'est ne pas recevoir de lettre après",  a expliqué François Hollande ce soir, lors d'une conférence de presse à la fin du sommet européen de Bruxelles.

Le dialogue se poursuit peut-être, mais les lignes ne semblent pas trop bouger : "Nous considérons que nous avons fait ce que nous avions à faire, poursuivre la réduction du déficit structurel, faire 21 milliards d'économies, mener des réformes structurelles tout à fait significatives, muscler davantage notre économie avec le pacte de responsabilité" , précise le président français.

"Nous avons fait ce qu'il fallait" martèle François Hollande

Avant d'ajouter que le plus important n'était pas là... "La France veut préserver toutes les conditions pour la croissance, respecter les traités, et les respecter avec le maximum de flexibilités qui sont permises par ces traités. Les explications et détails que nous fournirons permettront de faire comprendre à la Commission que nous respectons les traités en préservant, parce que c'est ça l'essentiel, la croissance et l'emploi."

La Commission devrait s'exprimer le 29 octobre si elle constate encore que la France ne tient pas ses engagements. Dansle cas contraire, elle donnera son appréciation à la mi-novembre.

Au lieu de réduire le déficit public à 3% du PIB l'an prochain comme elle s'était engagée à le faire, la France prévoit désormais qu'il atteindra 4,3% et que son déficit structurel sera réduit de 0,2 point au lieu de 0,8.  

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