Cet article date de plus de treize ans.

Les travaux des propylées sur l'Acropole terminés

Les touristes peuvent enfin visiter les propylées sur l’acropole à Athènes. _ Les échafaudages ont disparu de l’entrée monumentale du site archéologique. _ Les travaux de rénovation ont duré 9 ans.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Radio France © AFP/LOUISA GOULIAMAKI)

Les Propylées enfin débarrassées des échafaudages.
Le chantier de rénovation avait débuté en 2000.
Les travaux consistaient à remplacer les agrafes métalliques, oxydantes pour
les marbres, utilisées lors de la grande restauration de l'Acropole menée au
début du XIXème siècle.
Plusieurs centaines de blocs ont été démontés, remontés, près de 600 tonnes !
Ce qui a permis de reconstituer une partie de l'antique toiture à caissons de marbre.
Les restaurateurs ont aussi surmonté de deux chapiteaux ioniques, copies de
l'antique, les deux colonnes entre lesquelles passent les visiteurs pour accéder
au site.

_ Les travaux ont couté 6,5 millions d'euros, financés à 75% par des fonds européens.

_ Dans le cadre de l'immense chantier de conservation et restauration de
l'Acropole lancé par le pays après 1975, deux autres ouvrages sont en voie
d'achèvement sur le Rocher sacré surplombant Athènes. L'un sur la colonnade nord
du Parthénon, l'autre sur le petit temple d'Athéna Niké à droite des Propylées,
en cours de remontage après avoir été totalement mis à terre.
Le premier devrait être achevé au début de cette année. Le second vers l'été.

Les visiteurs peuvent désormais profiter pleinement du site archéologique, d’autant que les températures à Athènes ont battu des records ces derniers jours.
Plus de 22° au lieu de 13° habituellement en cette saison !
_ Du jamais vu depuis 47 ans !

_ L'Acropole qui regroupe les temples du Parthénon, d'Athéna Niké, d'Erechthéion et les Propylées, a acquis sa physionomie actuelle au Ve siècle avant JC, l'âge d'or de la démocratie athénienne, sous l'impulsion du grand dirigeant Périclès.

Mikaël Roparz

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