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Les testaments de Churchill, de Lady Di, de Dickens et de 41 millions de personnes mis en ligne

Le gouvernement britannique a mis en ligne les archives testamentaires de l'Angleterre et du Pays de Galles, qui remontent jusqu'en 1858 et contiennent 41 millions de testaments.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La princesse Lady Diana Spencer, à Londres (Royaume-Uni), le 12 juin 1997. (IAN WALDIE / REUTERS)

Quelles étaient les dernières volontés de Winston Churchill, de Charles Dickens ou de la princesse Diana ? Ces informations sont désormais disponibles sur un site internet (en anglais). Le gouvernement britannique a mis en ligne samedi 27 décembre les archives testamentaires de l'Angleterre et du Pays de Galles, qui remontent jusqu'en 1858 et contiennent 41 millions de testaments. 

"C'est une ressource fantastique non seulement pour les généalogistes, mais aussi pour toute personne ayant un intérêt pour l'histoire sociale ou les personnages célèbres", a déclaré la secrétaire d'État à la Justice chargée des tribunaux, Shailesh Vara. Une base de données en ligne permet aux intéressés d'effectuer une recherche en tapant un nom de famille et une année de décès. Une copie électronique du testament sélectionné peut être obtenue sous 10 jours moyennant 10 livres (12,75 euros).

Ces archives, qui ont toujours été publiques mais n'étaient jusqu'ici pas disponibles sur internet, peuvent être utilisées par les généalogistes amateurs et professionnels mais aussi toute personne curieuse de découvrir les dernières volontés d'une personne célèbre. Les curieux pourront ainsi lire que l'écrivain Charles Dickens a demandé à être enterré sans faste et de façon privée, que l'économiste John Keynes souhaitait que la plupart de ses notes et de ses manuscrits non publiés soient détruits ou encore que le mathématicien Alan Turing a divisé ses biens à parts égales entre un groupe de collègues et sa mère. Aucun détail des testaments de l'ancien Premier ministre Winston Churchill ou de la princesse Diana n'a été donné par le ministère de la Justice dans son communiqué publié samedi.

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