Les pays de l'Union européenne ont demandé la "libération immédiate" de tous les prisonniers politiques au Bélarus.
Les dirigeants européens demandent la libération des prisonniers politiques et leur réhabilitation. La fin de la répression de la société civile, de la censure des médias ainsi que l'ouverture d'un dialogue avec l'opposition politique sont vivement attendus.
Selon un communiqué commun publié par Varsovie, à l'issue du deuxième sommet du "Partenariat oriental" regroupant les 27 pays de l'Union et 6 pays de l'ex-URSS, les chefs d'Etat et de gouvernements et les représentants de l'Union européenne sont extrémement préoccupés par la détérioration des droits de l'Homme, de la démocratie et de l'Etat de droit au Bélarus. Les dirigeants européens ont également exprimé leur inquiétude concernant des informations révélant des pressions physiques et psychologiques à l'encontre de prisonniers du régime.
Le fait que le président du Bélarus, Alexandre Loukachenko, n'ait pas été invité à cette réunion a provoqué un départ anticipé des membres du gouvernement présents lors de ce sommet, en forme de protestation. Minsk a dénoncé des "mesures discriminatoires sans précédent" à son encontre qui "représentent une violation évidente des principes fondateurs du Partenariat oriental".
D'autres tensions sont apparues au cours de cette réunion, notamment avec le président ukrainien Viktor Yanoukovitch, en raison de la controverse suscitée par le procès pour abus de pouvoir intenté à Ioulia Timochenko.
La réunion a tout de même abouti à quelques avancées dans le rapprochement entre l'UE et les anciens pays de l'Union soviétique. Les négociations en cours sur un accord de libre échange entre Kiev et les 27, ont été jugé "possible" pour une finalisation en décembre.
Le communiqué commun à l'UE et aux pays partenaires d'Europe orientale et du Caucase reste très sobre en revanche sur le Bélarus et l'Ukraine. Faute d'accord entre eux pour envoyer un message ferme à Minsk, l'UE a donc décidé de publier une déclaration séparée.
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