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Les mots clefs du Parlement européen ( 3/3 )
Quelques petites expressions ou mots clefs qui feront un peu cerises sur le gâteau de notre glossaire. Mais il y a moyen d’aller encore plus loin en lisant son règlement…Un peu ardu, tout de même…
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Et pour la route...
Assistant parlementaire : Parfois un peu esclave, parfois indispensable, ces collaborateurs d’eurodéputés exercent leur compétence soit à Bruxelles et Strasbourg, soit dans les bureaux locaux des parlementaires. Ils sont souvent très compétents, on les retrouvent par après dans tous les lobbyings ou dans les représentations régionales à Bruxelles.
Shadow rapporteur : Ou rapporteur fictif. C’est le parlementaire qui n’est pas signataire du rapport ou du texte législatif mais qui suivra tout au long de la procédure l’élaboration du travail pour le compte d’un groupe politique.
Coordinateur : Un rôle caché mais très important qui permet aussi de mesurer l’influence de tel ou tel pays dans ce Parlement. Ils sont chargés de former la position de leur groupe politique sur telle ou telle proposition puis d’influer autant que possible lors du travail d’élaboration. Ils sont souvent très spécialisés.
Trilogue : Quand ça ne va pas trop bien, que personne n’est d’accord sur un texte on dialogue à …3 ; Commission européenne, Etats représentés par le Conseil et parlement européen. Ce trilogue demeure informel. Suivant le niveau des discussions il peut se faire au niveau de hauts-fonctionnaires, de diplomates ou de politiques. But de la manœuvre, trouver un accord, donc un compromis.
Whip : Voter, dans ce Parlement, c’est souvent compliqué. Il y a les amendements, les traductions pas toujours littérales. Alors pour aider notre brave eurodéputé, il y a les whips. Une pratique anglo-saxonne, un ou plusieurs collègues en charge des votes qui, pouce levé, ou pouce orienté vers le bas, façon empereur romain vous indique s’il faut voter oui ou voter non. Ils n’ont, je crois, rien inventé pour l’abstention.
Catch the eye : Encore de l’Anglais dans le texte. Il s’agit lors de certains débats de pouvoir intervenir sans être inscrit auparavant. Un temps X a été prédéfini, et durant ce moment, il
s’agit pour l’eurodéputé d’, pardonnez la traduction, « attraper les yeux « du président de séance. S’il vous a repéré, c’est tout bon, il vous donnera la parole.
Quorum : Pas de vote possible si les eurodéputés ne sont pas présents en nombre dans l’hémicycle. Le minimum que doit constater le président de séance est un tiers des parlementaires présents.
Parlementarium : C’est à Bruxelles et c’est passionnant à visiter. Il s’agit du centre d’information du Parlement européen. Comment fonctionne cette démocratie pas tout à fait comme les autres? Bien, on s’en doute, mais c’est vraiment bien fait.
Euroscola : La principale action pédagogique; régulièrement à Strasbourg des écoles venus de l’Europe entière découvrent comment fonctionne le Parlement européen. Avis aux enseignants intéressés, les demandes sont nombreuses.
Assistant parlementaire : Parfois un peu esclave, parfois indispensable, ces collaborateurs d’eurodéputés exercent leur compétence soit à Bruxelles et Strasbourg, soit dans les bureaux locaux des parlementaires. Ils sont souvent très compétents, on les retrouvent par après dans tous les lobbyings ou dans les représentations régionales à Bruxelles.
Shadow rapporteur : Ou rapporteur fictif. C’est le parlementaire qui n’est pas signataire du rapport ou du texte législatif mais qui suivra tout au long de la procédure l’élaboration du travail pour le compte d’un groupe politique.
Coordinateur : Un rôle caché mais très important qui permet aussi de mesurer l’influence de tel ou tel pays dans ce Parlement. Ils sont chargés de former la position de leur groupe politique sur telle ou telle proposition puis d’influer autant que possible lors du travail d’élaboration. Ils sont souvent très spécialisés.
Trilogue : Quand ça ne va pas trop bien, que personne n’est d’accord sur un texte on dialogue à …3 ; Commission européenne, Etats représentés par le Conseil et parlement européen. Ce trilogue demeure informel. Suivant le niveau des discussions il peut se faire au niveau de hauts-fonctionnaires, de diplomates ou de politiques. But de la manœuvre, trouver un accord, donc un compromis.
Whip : Voter, dans ce Parlement, c’est souvent compliqué. Il y a les amendements, les traductions pas toujours littérales. Alors pour aider notre brave eurodéputé, il y a les whips. Une pratique anglo-saxonne, un ou plusieurs collègues en charge des votes qui, pouce levé, ou pouce orienté vers le bas, façon empereur romain vous indique s’il faut voter oui ou voter non. Ils n’ont, je crois, rien inventé pour l’abstention.
Catch the eye : Encore de l’Anglais dans le texte. Il s’agit lors de certains débats de pouvoir intervenir sans être inscrit auparavant. Un temps X a été prédéfini, et durant ce moment, il
s’agit pour l’eurodéputé d’, pardonnez la traduction, « attraper les yeux « du président de séance. S’il vous a repéré, c’est tout bon, il vous donnera la parole.
Quorum : Pas de vote possible si les eurodéputés ne sont pas présents en nombre dans l’hémicycle. Le minimum que doit constater le président de séance est un tiers des parlementaires présents.
Parlementarium : C’est à Bruxelles et c’est passionnant à visiter. Il s’agit du centre d’information du Parlement européen. Comment fonctionne cette démocratie pas tout à fait comme les autres? Bien, on s’en doute, mais c’est vraiment bien fait.
Euroscola : La principale action pédagogique; régulièrement à Strasbourg des écoles venus de l’Europe entière découvrent comment fonctionne le Parlement européen. Avis aux enseignants intéressés, les demandes sont nombreuses.
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