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Les low cost en pointe sur le principe de précaution

Malgré le passage d'un nouveau nuage de cendres, l'espace aérien français est resté ouvert ce dimanche. Seules les compagnies aériennes à bas prix ont annulé des vols. C'est le cas surtout de Ryanair qui a supprimé des dizaines de liaisons en Europe du sud. Echaudées par le précédent passage du volcan, les compagnies low cost craignent de devoir payer à nouveau plusieurs millions d'euros de dédommagements aux passagers.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Radio France © Reuters / Darren Staples)

Une vingtaine de vols de la compagnie britannique easyJet, ont été annulés aujourd'hui à l'aéroport de Nice et de Toulouse, à trois jours de l'ouverture du Festival de Cannes. L'espace aérien français reste pourtant "ouvert et praticable", selon la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). EasyJet préfère limiter les risques, limiter les pertes éventuelles. Elle juge donc moins couteux de payer des compensations à ces clients.

La compagnie irlandaise Ryanair a annulé des dizaines de vols vers ou en provenance de l'Europe du sud, notamment l'Italie du Nord et l'Espagne où les espaces aériens sont fermés.

En France, Ryanair a supprimé l'ensemble de ses vols au départ et à l'arrivée de Marseille-Provence. "Ryanair (...) a l'habitude de prendre une décision unique et anticipée, alors que d'autres compagnies préfèrent faire attendre les passagers en espérant que la situation s'améliore", explique ce matin un porte-parole de l'aéroport de Marignane dans Le Parisien.

Une facture de 42 millions d'euros pour Ryanair

Ryanair, qui avait cloué ses avions au sol dès le 15 avril, a estimé avoir perdu six millions d'euros par jour, soit 42 millions d'euros au total, à cause de l'arrêt total du trafic. La compagnie avait essayé dans un premier temps de limiter les remboursements de frais à ses passagers bloqués, avant de se plier à la règlementation européenne. La compagnie avait reçu au passage un rappel à l'ordre de la Commission européenne, via la porte-parole en charge des transports Helen Kearns : "Il n'y a pas de droits des passagers au rabais pour les compagnies à bas coûts. Ryanair devra les appliquer comme tout autre compagnie".

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