Les députés italiens renouvellent leur confiance à Berlusconi
Son discours, ce matin, était inhabituellement modéré. Silvio Berlusconi a multiplié les gestes d'apaisement, en qualifiant par exemple de "nécessaire et
légitime" le débat au sein de la majorité et en reconnaissant l'importance d'un
"parlement libre et fort".
Des propos qui contrastent avec l'ambiance électrique constatée ces dernières semaines au sein de la droite italienne. En juillet dernier, le Cavaliere a chassé de son parti Gianfranco
Fini, le président de la Chambre des députés parce qu'il ne supportait plus ses prises de distance. Avec lui, Gianfranco Fini a emmené une
trentaine de députés et une dizaine de sénateurs, regroupés au sein du parti "Futur et Liberté pour l'Italie". Conséquence : Silvio Berlusconi n'a plus désormais la majorité absolue à la Chambre des députés.
Ces dissidents de droite allaient-ils désormais être des opposants ? Berlusconi a décidé d'en avoir le coeur net, en engageant son gouvernement lors d'un vote de confiance.
A l'issue de son discours de politique générale, le message est clair : par 342 voix contre 275, les députés - y compris les dissidents - ont décidé de soutenir le Premier ministre. "Nous ne nous soustrayons pas à notre devoir. Nous avons la volonté de voir
toute la législature se poursuivre" jusqu'en 2013 a déclaré Italo Bocchino, le chef de file de "Futur et Liberté pour l'Italie".
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