Cet article date de plus de quatorze ans.

Le président slovaque va demander au Premier ministre sortant Robert Fico de former un nouveau gouvernement

Ivan Gasparovic l'a annoncé dimanche, après que le parti du Premier ministre Smer-SD (gauche) a recueilli le plus grand nombre de voix aux législatives de samedi.Robert Fico aura pourtant du mal à trouver une coalition, alors que quatre partis de droite et du centre, majoritaires dans la nouvelle assemblée, semblent en mesure de gouverner.
Article rédigé par France2.fr avec agences
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Le Premier ministre slovaque sortant, Robert Fico (gauche), le 12 juin 2010 (AFP / Samuel Kubani)

Ivan Gasparovic l'a annoncé dimanche, après que le parti du Premier ministre Smer-SD (gauche) a recueilli le plus grand nombre de voix aux législatives de samedi.

Robert Fico aura pourtant du mal à trouver une coalition, alors que quatre partis de droite et du centre, majoritaires dans la nouvelle assemblée, semblent en mesure de gouverner.

Avec les nationalistes du SNS du leader Jan Slota, qui faisaient partie de la coalition sortante, le Smer-SD ne réunit que 71 des 150 sièges, soit la minorité, au sein du Parlement monocaméral.

La troisième composante de la coalition sortante, le LS-HZDS de l'ex-Premier ministre populiste Vladimir Meciar, n'a pas réussi à franchir la barre de 5% requise pour entrer au Parlement.

L'Union démocratique et chrétienne slovaque (SDKU-DS) recueille 15,42% des voix (28 sièges), les libéraux de SaS ("Liberté et Solidarité") 12,14% (22 sièges), les chrétiens-démocrates (KDH) 8,52% (15 sièges) et Most-Hid, qui représente l'importante minorité hongroise 8,12% (14 sièges). Ensemble, ils disposent d'une majorité de 79 des 150 sièges.

Robert Fico avait indiqué dimanche matin qu'il souhaitait être chargé d'une tentative de former le gouvernement, en tant que chef du parti ayant recueilli le plus de voix. "Ce conglomérat n'a aucune chance de survivre", a-t-il estimé, en parlant des quatre partis de centre et de droite. Premier ministre depuis 2006, il a été fragilisé avant les élections par des soupçons de financement illégal de son parti, et par un don controversé de 17.000 euros provenant des fonds d'urgence étatiques à une championne de fitness locale, au moment où le pays se remettait d'inondations dévastatrices.

Le SDKU, qui serait en mesure de diriger une coalition de centre et de droite, a déjà été au pouvoir entre 1998 et 2006. Il a mené à l'époque un programme de privatisations et de réforme des retraites et des assurances sociales.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.