Le parlement slovaque a rejeté mardi le renforcement du Fonds européen de stabilité financière (FESF).
Ce vote était décisif à la fois pour le pays et pour la zone euro. Le gouvernement slovaque avait en effet engagé sa responsabilité sur ce vote. Pour entrer en vigueur et venir en aide à la crise de la dette dans la zone euro, le renforcement du FESF doit être adopté par les 17 pays membres.
Les 16 autres pays membres de la zone euro l'ont approuvé . La Slovaquie, agitée par un profond désaccord au sein de la coalition au pouvoir, a quant à elle rejeté la mesure. Du moins, pour le moment. Car selon le ministre des Finances sortant, Ivan Miklos, le renforcement du FESF devrait tout de même être adopté d"ici la fin de la semaine au cours d"un second vote.
Le Premier ministre Iveta Radicova va ainsi demander aux parlementaires de se prononcer à nouveau sur le FESF, qui devrait cette fois être approuvé à une large majorité avec les voix du Smer. Principale formation de l'opposition, le Smer a promis de voter pour une fois le gouvernement tombé.
Mardi, sur les 150 députés, 55 ont voté pour et neuf contre. Pour être adopté, le texte devait dépasser les 75 suffrages. Les autres députés étaient absents et n"ont pas pris part au vote. Parmi eux figurait le SaS, parti Liberté et solidarité, membre de la coalition au pouvoir, qui avait affiché clairement son intention de s"abstenir, estimant que les Slovaques sont « trop pauvres pour payer les erreurs des autres. »
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