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Le Parlement européen souhaite instaurer un devoir de vigilance et une responsabilité juridique pour les multinationales

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Le Parlement européen souhaite instaurer un devoir de vigilance et une responsabilité juridique pour les multinationales
Le Parlement européen souhaite instaurer un devoir de vigilance et une responsabilité juridique pour les multinationales Le Parlement européen souhaite instaurer un devoir de vigilance et une responsabilité juridique pour les multinationales (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - M. Zambrano, S. Khaldoun
France Télévisions

Le Parlement européen se penche sur l’impunité des multinationales et souhaite instaurer un devoir de vigilance pour les rendre responsables. Trois volets sont mis en avant : la protection des droits humains, de l’environnement et la lutte contre la corruption.

Les multinationales qui brassent des milliards d’euros doivent être responsables de leurs actes et respecter un devoir de vigilance. Tel est le souhait du Parlement européen, en finir avec l’idée qu’elles seraient intouchables. Vinci a été cité dans le cadre des 6 500 morts sur les chantiers de la Coupe du monde au Qatar, Apple, Lacoste et Nike sont accusés d’avoir importé des biens fabriqués dans les camps de travail forcé de la minorité ouïgoure en Chine, Nutella de contribuer à la déforestation ou encore Lafarge d’avoir financé le terrorisme en Syrie.

Responsabilité juridique des multinationales

Le Parlement européen souhaite rendre juridiquement responsables les multinationales avec trois volets principaux : la protection des droits humains, de l’environnement et la prévention de la corruption. Ce devoir de vigilance rassemblerait un ensemble d’obligations pour aboutir à la transparence totale. En cas de manquements, des sanctions seraient prises. "C’est une avancée très importante sur le plan des droits humains ou de l’environnement. Mais aussi sur le plan démocratique pour le Parlement européen […]. Par cette initiative, c’est une sorte d’injonction faite à la Commission européenne de déposer un projet de directive avant l’été", analyse Patrick Martin-Genier, spécialiste des questions européennes et invité du 23h de franceinfo, samedi 20 mars.

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