Cet article date de plus de treize ans.

Le Parlement européen a donné mardi son feu vert à la généralisation des scanners corporels dans les aéroports

Le texte, approuvé à une large majorité (37 voix pour, 2 contre et 3 abstentions), encadre l'usage de ces scanners qui "déshabillent" les passagers.Il stipule qu'aucune forme de rayons ionisants (potentiellement cancérigènes ndlr) ne devrait être autorisée et que la gestion de ces images doit se faire dans le respect de la vie privée.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Un scanner corporel à Roissy (AFP/Bertrand Langlois)

Le texte, approuvé à une large majorité (37 voix pour, 2 contre et 3 abstentions), encadre l'usage de ces scanners qui "déshabillent" les passagers.

Il stipule qu'aucune forme de rayons ionisants (potentiellement cancérigènes ndlr) ne devrait être autorisée et que la gestion de ces images doit se faire dans le respect de la vie privée.

Les députés refusent ainsi les scanners à rayon X dits "backscatter" qui émettent des radiations ionisantes, comme dans l'imagerie médicale, et qui sont notamment utilisés en plus grand nombre aux Etats-Unis que les scanners à ondes radio millimétriques.

Le texte du Parlement européen prévoit également que les passagers européens auront toujours la possibilité de refuser de passer par ces scanners, en contrepartie d'une fouille corporelle manuelle.

Le rapporteur du texte, le conservateur espagnol Luis de Grandes Pascual, a cependant admis que cette dernière option pourrait éventuellement compliquer ou retarder l'embarquement des passagers rétifs aux scanners.

Le texte demande par ailleurs que l'interdiction du transport de liquides à bord des avions prenne fin d'ici 2013.

Le vote de la commission devra être confirmé ultérieurement au cours d'une séance plénière du Parlement européen.

En 2008, le Parlement s'était prononcé contre l'installation de scanners corporels dans les aéroports en estimant que les conditions pour prendre une décision en la matière n'étaient "pas encore réunies".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.