Cet article date de plus d'onze ans.
Le parcours du combattant des bérets rouges en Biélorussie
Publié le 28/10/2013 11:07
Mis à jour le 29/10/2013 16:12
Temps de lecture : 1min
Les «bérets rouges», membres des forces spéciales russes et biélorusses, sont présentés tantôt comme des troupes d'élite, tantôt comme des escadrons de la mort. Leur rôle controversé dans les conflits (en Tchétchénie, Amnesty International avait dénoncé leur action comme un crime contre l’humanité) fait qu’ils sont souvent jugés de manière polémique.
Ils connaissent les techniques de sabotage, ont des connaissances balistiques. Ils sont formés aux assauts d’avions et de bateaux. Le parachutisme fait partie de leur entraînement. Ils pratiquent des missions clandestines à hauts risques. Ils participent à des actions antiterroristes et à des libérations d’otages.
Mais pour posséder ce couvre-chef très spécial, il faut le mériter. Ces 21 photos prises lors des épreuves de sélection le prouvent.
Le béret rouge fait partie de l’uniforme militaire dans plusieurs armées du monde. (REUTERS/Vasily Fedosenko)
Ces commandos ont été créés par le commandant Sergueï Lisiouk, en 1993. «Tout a commencé lorsque j’ai lu le livre ‘’Commando alpha’’, de Miklos Saba, ancien soldat des forces spéciales américaines», explique-t-il. (REUTERS/Vasily Fedosenko)
Le béret rouge est devenu le grade le plus prestigieux au sein des forces spéciales russes (Spetsnaz) et biélorusses. Spetsnaz désigne de multiples groupes d'intervention de la police, des ministères de la Justice, des Affaires intérieures, des services secrets et de l'armée. (RIA NOVOSTI/ALEXEY KUDENKO)
Savoir travailler en équipe est l’une des qualités obligatoires qu’ils doivent acquérir, car l’esprit de groupe est un et indivisible. (REUTERS/Vasily Fedosenko)
Mais pour avoir le droit de se coiffer du béret rouge, les soldats doivent passer une série d’épreuves lors d’une des sélections les plus difficiles au monde.
(AFP PHOTO / VIKTOR DRACHEV)
L’entraînement pour participer à cette journée d’épreuves dure six mois. Il a lieu dans des centres de formation des Spetsnaz. Les participants sont tous des volontaires. (REUTERS/Vasily Fedosenko)
Les épreuves visent à tester les conditions physiques et psychologiques des candidats. Le but : être invincible. (AFP PHOTO / VIKTOR DRACHEV)
Leur équipement est très lourd. Leur gilet pare-balles pèse pas loin de dix kilos.
(REUTERS/Vasily Fedosenko)
Ils doivent pouvoir s’adapter à tous les terrains et connaître les techniques de survie en milieu hostile. (REUTERS/Julia Darashkevish)
Le Jour J, les candidats doivent passer plusieurs étapes. La première consiste à courir une dizaine de kilomètres à travers des rivières, des marais, du sable. Des pièges sont placés le long du parcours. (AFP PHOTO / VIKTOR DRACHEV)
Lors de l’épreuve suivante, ils doivent franchir des obstacles en flammes, ramper dans la boue, se frayer un chemin au milieu d’explosions. ( AFP PHOTO / ALEXEY GROMOV)
Ensuite, ils escaladent et descendent des cloisons en un temps record. (Egor Eryomov/RIA Novosti)
Puis franchissent des barbelés, traversent des zones enfumées avec un masque à gaz. (AFP PHOTO / VIKTOR DRACHEV)
A ce niveau du parcours, beaucoup ont déjà craqué, mêmes les plus courageux parfois fondent en larmes.
(Egor Eryomov/RIA Novosti)
Ceux qui ont résisté effectuent encore plusieurs sprints de 100 mètres, puis réalisent parfaitement plusieurs katas (mouvements de karaté). (AFP PHOTO / VIKTOR DRACHEV)
Arrivent ensuite, alors que les hommes sont déjà épuisés, les exercices de tirs.
Maintenir leur matériel en bon état de marche et ne pas manquer leur cible est obligatoire pour réussir le test.
( AFP PHOTO / VIKTOR DRACHEV)
Mitrailleuses, fusils d’assaut, pistolets, lance-roquettes, lance-grenades… ils doivent savoir se servir de différentes armes pour mener à bien leur contrat. (REUTERS/Vasily Fedosenko)
La dernière épreuve est la plus difficile. Durant un quart d’heure, ils livrent quatre combats avec plusieurs de leurs instructeurs dont certains ont déjà le béret rouge. (REUTERS/Vasily Fedosenko)
Pour tester tout au long du parcours leur résistance psychologique, des psikhi (psychopathes en argot) leur crient dessus, les insultent, leur jettent des projectiles. (REUTERS/Vasily Fedosenko)
Seul un petit pourcentage, entre 20 et 30%, finissent les épreuves et sont admis au sein des bérets rouges. Ils peuvent alors prêter serment et loyauté à leur unité.
(REUTERS/Vasily Fedosenko)
Un béret rouge n’a le droit ni d’attaquer et encore moins de blesser un soldat de son unité. Si cela devait arriver, son béret rouge lui serait retiré. Un déshonneur pour ces guerriers.
(AFP PHOTO / NATALIA KOLESNIKOVA)
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