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Le ministre belge des finances à jugé samedi que la crise de la dette durera encore "une ou deux années"

C'est ce qu'il à confié à des journalistes dans l'avion qui le ramenait de Wroclaw, en Pologne, où a eu lieu une réunion des ministres européens des Finances.Il a également affirmé qu'"il faudra probablement mettre" les autorités grecques "sous tutelle d'une certaine façon" car les mesures prises par Athènes sont pour l'instant insuffisantes.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Didier Reynders, à Bruxelles, le 31 août 2011 (AFP/BELGA/BRUNO FAHY)

C'est ce qu'il à confié à des journalistes dans l'avion qui le ramenait de Wroclaw, en Pologne, où a eu lieu une réunion des ministres européens des Finances.

Il a également affirmé qu'"il faudra probablement mettre" les autorités grecques "sous tutelle d'une certaine façon" car les mesures prises par Athènes sont pour l'instant insuffisantes.

Il a critiqué le retard pris par la Grèce dans le dossier des privatisations. "Il ne concerne pas le niveau de vie des citoyens, et les Grecs eux-mêmes se rendent compte que leur secteur public est disproportionné. Pourquoi tarde-t-on tant" à mettre en vente les entreprises publiques, s'est-il interrogé.

Cependant, conscient de la nécessité de la croissance tout en prenant des mesures d'austérité, il préconise de laisser le temps à la Grèce de revenir à l'équilibre budgétaire.

L'idée d'une intégration économique plus forte fait son chemin

A plus long terme, le salut ne devrait venir que d'une intégration économique plus poussée dans la zone euro. Ses Etats membres "vont se rendre compte, crise après crise, qu'on va devoir aller vers une Europe fédérale", selon lui.

"La seule façon de sortir des crises est d'aller de l'avant. (...) Même l'euro était une réponse à une crise" des monnaies nationales qui l'ont précédé, a-t-il avancé, selon les propos cités par Belga.

La réunion des ministres européens, entamée jeudi soir, s'est achevée samedi sans qu'elle ait permis d'avancer d'un iota sur la concrétisation du second plan d'aide à la Grèce, dont les chefs d'Etat et de gouvernement européens avaient décidé le principe en juillet dernier.

Sans ce plan de sauvetage de près de 160 milliards d'euros, Athènes est menacé d'un défaut de paiement.

La troïka des bailleurs de fonds de la Grèce (UE, FMI, BCE) n'a toujours pas donné de date de retour dans la capitale grecque, où elle doit décider du versement d'une tranche de prêts de 8 milliards d'euros vitale pour la survie financière du pays, en fonction des efforts faits par le gouvernement grec.

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