Cet article date de plus de treize ans.

Le fondateur de WikiLeaks arrêté en Grande-Bretagne

Julian Assange faisait l'objet d'un mandat d'arrêt européen, pour une affaire de viol en Suède. Son avocat parle de rapports librement consentis - et laisse entendre que l'affaire pourrait avoir des motifs politiques, liés aux révélations divulguées ces derniers mois par son site, WikiLeaks.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © France Info)

Actualisé à 16h09

Il s'est présenté ce matin à la police britannique. Qui l'a arrêté. En vertu d'un nouveau mandat européen, diffusé par Interpol - le premier avait été mal rédigé. Julian Assange devait être présenté dans la journée à la cour de justice de Westminster. Pour plusieurs chefs d'inculpation, coercition, agression sexuelle et viol ; des faits qui auraient été commis en Suède, en août dernier.

Des faits qu'il a toujours démentis. Son avocat reconnaît des rapports “sexuels consentis mais non protégés” . Et laisse entendre que l'affaire pourrait avoir des motifs bien plus politiques : la divulgation massive de documents sur le site WikiLeaks a provoqué la colère de tous les gouvernements cités...

Son avocat s'inquiète d'une possible extradition vers les Etats-Unis. Un pays qui menace ainsi directement Julian Assange de poursuites, en représailles à la diffusion des 250.000 télégrammes diplomatiques américains. Mais ils n'ont pas encore trouvé de chef d'inculpation recevable.

Sa demande de remise en liberté sous caution a été rejetée : la justice britannique a décidé de le maintenir en détention provisoire jusqu'au 14 décembre.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.