Le fondateur de WikiLeaks arrêté en Grande-Bretagne
Actualisé à 16h09
Il s'est présenté ce matin à la police britannique. Qui l'a arrêté. En vertu d'un nouveau mandat européen, diffusé par Interpol - le premier avait été mal rédigé. Julian Assange devait être présenté dans la journée à la cour de justice de Westminster. Pour plusieurs chefs d'inculpation, coercition, agression sexuelle et viol ; des faits qui auraient été commis en Suède, en août dernier.
Des faits qu'il a toujours démentis. Son avocat reconnaît des rapports “sexuels consentis mais non protégés” . Et laisse entendre que l'affaire pourrait avoir des motifs bien plus politiques : la divulgation massive de documents sur le site WikiLeaks a provoqué la colère de tous les gouvernements cités...
Son avocat s'inquiète d'une possible extradition vers les Etats-Unis. Un pays qui menace ainsi directement Julian Assange de poursuites, en représailles à la diffusion des 250.000 télégrammes diplomatiques américains. Mais ils n'ont pas encore trouvé de chef d'inculpation recevable.
Sa demande de remise en liberté sous caution a été rejetée : la justice britannique a décidé de le maintenir en détention provisoire jusqu'au 14 décembre.
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