Laurent Fabius : le référendum en Crimée est "illégal"
Les électeurs la Crimée se sont rendus aux urnes ce dimanche pour se prononcer sur un éventuel
rattachement à la Russie ou un statut plus autonome de la péninsule au sein de
l'Ukraine. Moins de deux heures après la fermeture des bureaux de vote, des
milliers de personnes descendaient dans les rues de Simféropol, la capitale de
la Crimée. Une scène de liesse identique se jouait à Sébastopol qui abrite la puissante
flotte russe de la mer Noire.
Un résultat officieux mais déjà contesté
En fin d'après- midi dimanche, avant la publication des
résultats, Laurent Fabius, le ministre des français des Affaires étrangères a jugé "illégal" le scrutin en Crimée. L'Union européenne a de son côté prévenu qu'elle mettrait ses menaces de sanctions à exécution lundi. Il s'agirait d'établir
une liste noire noire de responsables russes et ukrainiens. Washington a aussi rejeté
le référendum organisé en Crimée avant
le résultat officiel. La Maison Blanche dénonçant dans le même temps "des
actes de la Russie, dangereux et déstabilisants."
Une ferveur pour les bras de la Russie
Selon un sondage sortie des urnes cité par l'agence de
presse russe RIA, 93% des électeurs de Crimée sont allés voter en faveur du rattachement
à la Fédération russe. Le taux de participation a avoisiné les 80% d'après une autre agence russe Interfax. Sans s'appuyer sur des résulats chiffrés, le premier ministre pro-russe de Crimée, Serguiï Axionov, annonçait en début de soirée qu'une demande de rattachement à la Russie serait formulée dès lundi.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.