La police hongroise tire des gaz lacrymogènes dans un centre de migrants
Selon un porte-parole de la police hongroise, elle a tiré des gaz lacrymogènes pour empêcher environ 200 migrants de quitter le camp de Roszke, un camp de fortune géré par les militaires qui est le principal centre de traitement de migrants en Hongrie. "Rien n'y est jamais nettoyé ", explique Florence Labruyère, la correspondante de France Info en Hongrie. "L'afflux de réfugiés est tel que ce camp est archi plein. Certaines tentes sont inondées par des averses. Et beaucoup d'enfants ont dû dormir à l'air libre. Des réfugiés excédés ont demandé des logements en dur pour leurs enfants". Les migrants auraient aussi refusé le prélèvement de leurs empreintes digitales. Les policiers ont "tenté de calmer la situation mais les migrants continuent de crier", a assuré le porte-parole de la police, Szabolcs Szenti. Puis le calme est revenu en fin de matinée.
"Le plus important c'est la protection des personnes " (HCR)
Invitée ce mercredi matin de France Info, Céline Schmitt, la porte-parole du Haut Commissariat de l'Onu aux réfugiés en France, a jugé "très important que les réfugiés puissent être identifiés et enregistrés ". Mais elle a insisté sur le fait que "cela se fasse de la meilleure façon possible. Le plus important c'est la protection des personnes, avec dignité, et humanité. Il faut les protéger ."
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