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La police grecque a découvert samedi dans un appartement du centre d'Athènes une cache d'armes et d'explosifs

La cache contenait sept armes de poing, trois mitrailleuses, des munitions, des grenades, 50 kilos d'explosifs et 200 grammes de TNT.La police antiterroriste qui a arrêté au total 9 personnes a précisé que ces armes n'avaient pas de lien avec des attaques menées par l'extrême-gauche récemment.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Intervention de la police à Athènes (4 décembre 2010) (AFP)

La cache contenait sept armes de poing, trois mitrailleuses, des munitions, des grenades, 50 kilos d'explosifs et 200 grammes de TNT.

La police antiterroriste qui a arrêté au total 9 personnes a précisé que ces armes n'avaient pas de lien avec des attaques menées par l'extrême-gauche récemment.

Sept suspects avaient été arrêtés samedi à la suite d'une descente de police dans un garage du quartier de Nea Smyrni ainsi que dans des maisons de la capitale et du port voisin du Pirée. Deux autres personnes ont été interpellées dimanche, selon la police.

Par ailleurs, une nouvelle cache d'armes a été découverte dans la ville d'Agrinio, a indiqué une source policière.

Première descente de police samedi

Ces arrestations, dont celle d'une personne soupçonnée d'avoir participé au cambriolage d'une banque, sont intervenues à la suite d'une descente de police dans un garage du quartier de Nea Smyrni, à quelques kilomètres d'Athènes ainsi que dans des maisons de la capitale et du port voisin du Pirée.

"Une partie des arrestations ont été menées dans le cadre d'une enquête systématique du département de la lutte antiterroriste", avait précisé plus tôt la police qui se refuse jusqu'ici à établir un lien entre ces arrestations et un groupe extrémiste particulier.

Jusqu'aux précisions de la police, les soupçons s'étaient portés sur un groupe grec d'extrême gauche, la "Secte des révolutionnaires", réputé posséder un arsenal important, responsable de la mort de deux personnes et qui a menacé des policiers et des journalistes.

Les soupçons s'étaient aussi porté sur un autre groupe grec, la "Conspiration des cellules de feu", accusé d'avoir provoqué des incendies, posé des bombes et d'être à l'origine d'une campagne de colis piégés adressés à des dirigeants européens et à des ambassades. Sa responsabilité a été établie le mois dernier lorsque deux de ses membres présumés ont été arrêtés.

Jusqu'ici, la police n'a pas réussi à neutraliser la "Secte des révolutionnaires", apparue en 2009 et qui a revendiqué au début de l'année sa responsabilité dans l'assassinat, devant chez lui, d'un journaliste de 37 ans. Il y a un an, ce groupe a abattu un agent de la brigade antiterroriste affecté à la garde d'un militant de gauche au cours de son procès et a mitraillé un poste de police ainsi que le siège d'une chaîne de télévision privée à Athènes.

En juillet dernier, le groupe a envoyé à un journal grec la photographie présumée de son arsenal: trois Kalachnikov, une arme semi-automatique et une douzaine de pistolets. Dans un manifeste de sept pages qui accompagnait la photo, la "Secte des révolutionnaires" menaçait les médias, la police et les autorités carcérales, affirmant être "en guerre" contre la démocratie grecque.

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