LA PHOTO. Poussée de mercure au Pôle Nord pour fêter le Nouvel An
La spectaculaire hausse des températures dans la partie la plus septentrionale du globe est due à une «puissante et violente» dépression sur l'Atlantique nord, selon les météorologistes. Conséquence: un Noël en short au Canada et en combinaison de plongée en Grande-Bretagne en raison d'inondations spectaculaires. Une situation qui s'ajoute aux effets du courant El Niño et du réchauffement global.
Sur la péninsule de Nugssuaq, au Groenland, le 30 décembre 2015 Jamais de mémoire d'habitant de ces maisonnettes colorées de Saqqaq dans l'Arctique, on n'avait ressenti autant de douceur en mettant le nez dehors en cette période de l'année. Le thermomètre affiche 20 degrés de plus que les normales de saison. Résultat: il fait entre 0 et 2° C ces jours-ci au Pôle Nord ! Autant dire la canicule. Parmi les responsables, le phénomèneEl Niño qui réchauffe les courants marins et qui, cette année, s'annonce dévastateur. «L’air chaud remonte vers le nord jusqu’au Spitzberg, et ensuite, il contourne le Groenland par le nord et arrive au Pôle Nord,» explique Jesper Theilgaard, météorologue danois.
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