La Grèce et la "troïka" avancent, à petits pas
On attendait éventuellement un déblocage de la sixième tranche d'aide (huit milliards d'euros) pour la Grèce ce soir, à l'issue de la téléconférence entre le ministre grec des Finances et la "troïka" (Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international). Ce n'est pas le cas. Mais Athènes et Bruxelles se prévalent tout de même d'avancées dans les négociations.
La principale bonne nouvelle semble être le retour de la troïka à Athènes. Elle avait suspendu un audit trimestriel des comptes grecs, le 2 septembre dernier, sous prétexte qu'Athènes ne faisait pas assez d'effort. Depuis, le gouvernement grec s'est engagé à se plier aux exigences des créanciers du pays, via notamment de nouvelles mesures de compression du secteur public.
Les discussions se poursuivent donc, et notamment le week-end prochain à Washington au cours de l'assemblée annuelle du Fonds monétaire international.
Mais l'heure tourne, et le déblocage de cette nouvelle tranche d'aide est vital pour la Grèce, d'ici le mois d'octobre. Sinon le pays risque de se retrouver en défaut de paiement. Et pour couronner le tout, ce soir, c'est le Premier ministre portugais Pedro Passos Coelho qui a annoncé qu'en cas de défaut de paiement de la Grèce, le Portugal à son tour pourrait avoir besoin d'une nouvelle aide financière de l'UE et du FMI.
Clara Beaudoux, avec agences
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