La Grèce à la recherche d'un gouvernement introuvable
"Le plan de sauvetage a été clairement annulé par le verdict populaire" : Alexis Tsipras est très clair. Pas question de se soumettre aux engagements pris pour sauver le pays. Du coup, la Bourse d'Athènes dévisse, et entraîne avec elles les autres places européennes...
Le chef de file de la gauche radicale, Syriza, a trois jours pour trouver une majorité au sein d'un Parlement morcelé - dimanche, le Pasok a obtenu 41 sièges, ND 141 ; et la majorité absolue est à 151 sièges. Il doit rencontrer aujourd'hui les responsables des deux principaux partis. Antonis Samaras, le chef de Nouvelle Démocratie, a déjà averti : "Il me demande de signer pour la destruction de la Grèce. Je ne le ferai pas" .
Quant au socialiste Evangelos Venizelos, il s'est prononcé pour la formation d'un "gouvernement d'union nationale, composé de l'ensemble des forces favorables au maintien de la Grèce dans la zone euro", pour éviter de nouvelles élections législatives.
Car c'est toute la question : si aucun accord n'est trouvé, les Grecs retourneront aux urnes. Et si Alexis Tsipras réussit à dégager une coalition, et à s'affranchir des obligations du plan de sauvetage, l'Europe coupera les aides à la Grèce... La pays pourrait se retrouver à court de liquidités fin juin.
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