Cet article date de plus de six ans.

Royaume-Uni : Theresa May assure qu'elle se battra "de toutes ses forces" contre le vote de défiance la visant

La Première ministre britannique, qui s'est mis à dos les élus de son propre parti, joue son avenir politique mercredi.

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Theresa May, la Première ministre britannique, à Londres (Royaume-Uni), le 4 décembre 2018. (DANIEL LEAL-OLIVAS / AFP)

"Je me battrai contre ce vote de toutes mes forces." La Première ministre britannique Theresa May s'est exprimée, mercredi 12 décembre, quelques heures avant un vote de défiance organisé à l'initiative des élus conservateurs de son parti. Elle s'est mis à dos sa formation en décidant de reporter le vote au Parlement britannique sur l'accord de Brexit.

Dans une courte allocution devant le 10 Downing Street, Theresa May a déclaré qu'elle était "fermement décidée à finir le travail" de mise en œuvre du Brexit. Pour elle, un "changement de dirigeant aujourd'hui" mettrait "l'avenir" du Royaume-Uni "en danger".

Le vote de défiance contre Theresa May doit avoir lieu mercredi entre 18 heures et 20 heures, à la Chambre des communes. Si au moins 159 députés (sur 316) conservateurs s'expriment contre la Première ministre, elle sera renversée.

Soutiens de ministres

Malgré cette fronde, des membres du gouvernement britannique ont apporté leur soutien à Theresay May. "Le poste de Premier ministre est le plus difficile que l'on puisse imaginer à l'heure actuelle et la dernière chose dont le pays a besoin est une longue et pénible course au leadership", a écrit sur Twitter le ministre des Affaires étrangères, Jeremy Hunt.

Toujours sur Twitter, le ministre de l'Environnement, Michael Gove, a dit "soutenir à 100%" Theresa May. "Elle se bat avec force pour notre pays et personne n'est mieux placé pour faire en sorte que nous mettions en œuvre la volonté du peuple de quitter l'Union européenne", a-t-il écrit.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.