"Poulets sans pattes", "remède anti-cuite"... Boris Johnson fait rire à l'ONU en évoquant les dangers des technologies
Le Premier ministre britannique a fait une tirade d'une vingtaine de minutes, mardi, évoquant un futur dystopique généré par les progrès de l'intelligence artificielle.
Il est loin des thèmes diplomatiques traditionnels et du Brexit... Boris Johnson a prononcé mardi 24 septembre, à l'ONU à New York, un discours consacré aux dangers des nouvelles technologies. Après une journée éprouvante qui a vu sa décision de suspendre le Parlement à l'approche du Brexit jugée illégale par la Cour suprême à Londres, le Premier ministre britannique a entamé dans la soirée une tirade d'une vingtaine de minutes évoquant un futur dystopique généré par les progrès de l'intelligence artificielle.
Une allusion au Brexit
Prenant l'exemple des assistantes numériques comme Alexa, il a lancé : "Alexa fera semblant d'être à vos ordres, mais elle vous surveillera, claquera de la langue et tapera du pied." Devant un public clairsemé, le Premier ministre, anti-conformiste notoire, a suscité rires et étonnement en évoquant des villes "pleines de détecteurs", formant "un environnement urbain aussi aseptisé qu'une pharmacie zurichoise". Il s'est aussi demandé si la biologie de synthèse pourrait restaurer des tissus "tel un formidable remède anti-cuite" ou "apporter des poulets sans pattes terrifiants dans nos assiettes", martelant que ces technologies émergentes pouvaient générer "le bien comme le mal".
Celui dont les plans pour concrétiser le Brexit ne cessent d'être contrecarrés par le Parlement britannique n'a fait qu'une allusion au chaos politique qui règne au Royaume-Uni. Evoquant l'image de l'aigle qui ne cesse de venir manger le foie de Prométhée, ce fan de mythologie a ajouté : "Il n'arrêtait pas de revenir, un peu comme avec le Brexit, si certains de nos parlementaires parviennent à leurs fins".
Boris Johnson can't resist witty dig at #Brexit opponents in UN General Assembly speech https://t.co/HhTfCtRf2F pic.twitter.com/ISMimhsrnk
— The Telegraph (@Telegraph) September 25, 2019
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