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Pierre Moscovici : les Britanniques doivent dire "ce qu'ils veulent" sur le Brexit

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Les 4 vérités - Pierre Moscovici
Les 4 vérités - Pierre Moscovici Les 4 vérités - Pierre Moscovici (France 2)
Article rédigé par France 2
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Commissaire européen aux Affaires économiques et financières, Pierre Moscovici est l'invité des "4 Vérités" de France 2, mercredi 16 janvier.

Le Parlement britannique a rejeté massivement l'accord de divorce entre Bruxelles et la Grande-Bretagne, avec 432 voix contre et 202 pour. Une gifle qui aggrave l'incertitude sur l'avenir du Royaume-Uni. Invité sur le plateau des "4 Vérités" de France 2, mercredi 16 janvier, Pierre Moscovici, considère qu'il s'agit "d'un vote massif, historique". Et de poursuivre : "On n'a pas, dans les annales de la politique britannique, un gouvernement qui a été défait avec une telle ampleur. On peut le regretter parce que la Commission européenne et son négociateur Michel Barnier avaient négocié un accord dont les 27 États membres considéraient qu'il était le meilleur possible."

 "Personne ne veut d'un Brexit sans accord"

 Ce vote ouvre une période d'une grande incertitude. "Les Britanniques ont dit très nettement ce qu'ils ne voulaient pas. Maintenant il faut qu'ils disent ce qu'ils veulent", martèle Pierre Moscovici. Le commissaire européen note toutefois que "le temps est court : le 29 mars en théorie, le Brexit se produit. Theresa May, Première ministre britannique, a trois jours pour déposer un plan B. Nous l'attendons. Et les 27 pays de l'Union européenne resteront unis."

Ce plan B pourrait prendre des formes multiples. Un nouvel accord négocié ? Ce n'est pas la position des membres de l'UE, a prévenu hier Sebastian Kurz le chancelier autrichien. Il a dit qu'il n'y aurait pas de renégociation sur l'accord de sortie avec la Grande-Bretagne. "On évoque pêle-mêle des nouvelle élections, un nouveau référendum, ils peuvent aussi renoncer au Brexit", relève Pierre Moscovici, qui souligne que "maintenant, les choses ne se déroulent pas à Bruxelles, elles se déroulent à Londres." Dans tous les cas, "personne ne veut d'un Brexit sans accord." Même si "la menace est plus forte."

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