Cet article date de plus de trois ans.

Licences de pêche : le bras de fer continue entre Paris et Londres

Publié
Temps de lecture : 1min
Licences de pêche : le bras de fer continue entre Paris et Londres
Licences de pêche : le bras de fer continue entre Paris et Londres Licences de pêche : le bras de fer continue entre Paris et Londres (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3 - V. Lerouge, A. Rougerie, M. Ibounda, N. Sadok
France Télévisions

Après des semaines de crise liée à la pêche, une désescalade était annoncée par l'Élysée à l'issue d'une entrevue entre Emmanuel Macron et Boris Johnson en marge du G20 à Rome (Italie), dimanche 31 octobre. Pourtant, dans la soirée, Londres a affiché sa fermeté. Les pêcheurs français, eux, s'impatientent.

Dans le port de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), les pêcheurs semblent dépités dimanche 31 octobre. Les marins français attendent une licence pour pouvoir travailler dans les eaux anglaises. Mais les deux pays ne trouvent toujours aucun accord. "On va toujours attendre. Après, Noël va arriver, le moment des fêtes [...] En attendant, nous on ne peut pas travailler", s'impatiente Jean-Marie Baheu, pêcheur à Boulogne-sur-Mer.


La rencontre entre Macron et Johnson n'a pas abouti



Entre Emmanuel Macron et Boris Johnson, l'ambiance paraissait glaciale en marge du sommet du G20 à Rome (Italie). Leur rencontre d'une demi-heure, en tête-à-tête et à huis clos, n'a pas permis de désamorcer le conflit. Le Premier ministre britannique dénonce les menaces qu'aurait proférées la France. De son côté, le chef d'État français assure avoir fait des propositions pour ne pas avoir à prendre de mesures de rétorsion. "Si les Britanniques ne font aucun mouvement de manière évidente, les mesures qui sont prévues à partir du 2 novembre devront se mettre en place", a déclaré Emmanuel Macron. Si Londres ne bouge pas dans les 48 heures, Paris empêchera les bateaux anglais de débarquer leurs poissons dans les ports français. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.