Les députés britanniques ont rejeté une sortie de l'Union européenne sans accord par 321 voix contre 278 mercredi 13 mars. Ils disent non à un Brexit dur après avoir dit non la veille à l'accord négocié entre l'UE et Theresa May. La Première ministre, sous les huées, met les parlementaires face à leur responsabilité : "L'option légale par défaut sera que le Royaume-Uni quittera l'UE sans accord à moins que quelque chose d'autre ne soit négocié". Elle ne désarme pas et propose de soumettre à nouveau son accord aux parlementaires en échange d'un report de l'entrée en vigueur du Brexit du 30 juin.Aucune renégociationMais Emmanuel Macron prévient que les Européens seront difficiles à convaincre. Mercredi soir, les Britanniques restent divisés entre partisans et opposants au Brexit, mais l'UE reste soudée. Aucune renégociation de l'accord n'est envisageable.