Il a inventé le mot "Brexit". L'ancien ministre des Affaires européennes de Tony Blair, Denis MacShane, évoque le feuilleton interminable de la sortie du Royaume-Uni de l'UE. "On a voté surtout sur la question de l'immigration. (...) Je pense à d'autres pays comme la France et l'Italie, c'est un plébiscite populiste sur l'immigration, le résultat sera toujours non", estime l'homme politique. "On n'est pas si mauvais élève que ça"Alors, le Royaume-Uni est-il le mauvais élève des 28 ? "L'Angleterre n'est pas parfaite, mais on est le deuxième contributeur net, on obéit à toutes les règles, on emploie trois millions de citoyens européens qui ne trouvent pas de travail chez eux et on importe tout ce que la France et l'Allemagne produisent. On n'est pas si mauvais élève que ça", estime Denis MacShane. Il déplore davantage "le refus total, parfois arrogant, des Allemands de partager leur énorme butin". Denis MacShane publie un ouvrage intitulé "Brexiternity".