Le Brexit sans accord est "désormais un scénario probable", prévient la Commission européenne

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La Première ministre britannique, Theresa May, le 25 mars 2019 au Parlement, à Londres. (MARK DUFFY / UK PARLIAMENT / AFP)

Les députés britanniques ont rejeté vendredi, pour la troisième fois, l'accord signé entre le Royaume-Uni et l'Union européenne.

Ce qu'il faut savoir

Ce devait être le jour du Brexit, c'est finalement celui de l'impasse. Vendredi 29 mars, les députés britanniques ont voté pour la troisième fois contre l'accord de divorce avec l'Union européenne, défendu par la Première ministre Theresa May, par 344 voix contre 286.

Un texte trois fois rejeté. Le texte, conclu entre Londres et Bruxelles en novembre à l'issue de 17 mois de négociations fastidieuses, avait déjà été rejeté à la Chambre des communes à deux reprises, en janvier puis en mars.

Theresa May sur la sellette. Ce vote est un cinglant désaveu pour la Première ministre conservatrice, qui a âprement négocié ce texte de près de 600 pages pendant de longs mois avec Bruxelles, et pose la question de sa survie à la tête de l'exécutif.

Date butoir au 12 avril. Le gouvernement britannique a désormais jusqu'au 12 avril pour proposer un plan B aux dirigeants de l'Union européenne. Sinon, le Royaume-Uni quittera ses partenaires européens sans accord ("no deal"), et sans transition, un scénario cauchemar pour les milieux économiques.