Brexit : Xavier Bertrand confiant sur "de nouvelles implantations" d'entreprises britanniques dans les Hauts-de-France
Le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a expliqué, jeudi sur France Bleu Nord, que les entreprises britanniques continueront à travailler avec l'Europe et auront besoin d'y être présent.
L'heure est à l'optimisme. Le président de la région Hauts-de-France ne pense pas que le Brexit puisse un impact négatif sur les installations d'entreprises britanniques dans sa région. "Il y a beaucoup d'entreprises britanniques qui, pour continuer de bosser en Europe et avec l'Europe, auront besoin d'être installées en Europe", estime Xavier Bertrand, jeudi 28 mars sur France Bleu Nord, qui rappelle que "l'Europe la plus proche pour les Britanniques, ce sont les Hauts-de-France". Il en déduit que "quand le Brexit sera mis en œuvre, nous aurons de nouvelles implantations d'entreprises" dans la région.
Douanes : la grève du zèle "ne peut plus durer"
Xavier Bertrand appelle aussi les douaniers à arrêter leur grève du zèle, qui "ne peut plus durer". Le président de la région Hauts-de-France estime que "dans tous les contrôles que font en ce moment les douaniers, rien n'est obligatoire". Le mouvement, entamé le 4 mars, a vu un renforcement sensible des contrôles aux frontières avec pour conséquence des kilomètres de bouchons de camions à l'entrée du tunnel sous la Manche ainsi que des retards conséquents pour les passagers de l'Eurostar ou les usagers des aéroports français. Pour les syndicats, les douaniers n'effectuent qu'une "application stricte du règlement" qui, selon eux, exige ces contrôles assidus.
Xavier Bertrand se dit particulièrement vigilant sur la question de la pêche et appelle Emmanuel Macron et Theresa May à l'apaisement. "Il faut dire qu'on ne va pas aller à la guerre de la pêche. C'est ce qui risque de se produire si on laisse les pêcheurs dans l'incertitude et si les pêcheurs et la Navy britanniques empêchent les pêcheurs français d'aller dans les eaux territoriales britanniques", prévient le président de la région Hauts-de-France. Pour lui, "il faut être prêt au bras de fer et on a tout intérêt à avoir cette discussion maintenant, avant que ce soit l'Union européenne qui le fasse".
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