Brexit : Theresa May défend son accord
Theresa May doit faire face à une crise majeure. Plusieurs de ses ministres ont démissionné jeudi 15 novembre, suite à la présentation d'un accord avec Bruxelles sur le Brexit.
Le répit aura été de courte durée pour Theresa May. Les débats ont été houleux jeudi 15 novembre au Parlement britannique. Mais la Première ministre a défendu bec et ongles l'accord validé par Bruxelles sur le Brexit. "Je comprends parfaitement que certains ne soient pas contents des compromis trouvés. Mais cet accord est dans l'intérêt national et nous pourrons le sécuriser uniquement si nous sommes unis derrière cet accord", a-t-elle déclaré. Theresa May en appelle à la responsabilité de chacun.
"Ce sera mon accord ou rien du tout"
Même dans son propre camp, certains conservateurs plaident pour la tenue d'un vote de défiance. "Ce n'est pas le Brexit pour lequel nous avons voté. C'est un échec, nous devons rejeter cet accord", déclare Jacob Ress-Mogg, un député conservateur. Les craintes se focalisent sur plusieurs points. D'abord, que cet accord, censé s'appliquer progressivement jusqu'en 2020 devienne définitif. Le statut particulier attribué à l'Irlande du Nord menace, à terme, l'intégrité du Royaume-Uni. Enfin, que cet accord ne permette pas de nouer des partenariats commerciaux avec des pays tiers, sans l'aval préalable de Bruxelles. Malgré la tempête, Theresa May reste droite dans ses bottes et martèle une nouvelle fois : "Ce sera mon accord, ou rien du tout."
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