La sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne est un coup dur pour les finances de l’institution, explique Valéry Lerouge, en direct de Bruxelles (Belgique). "Le départ du Royaume-Uni, c’est 10% du budget qui s’envole. Et comme les Britanniques donnaient plus qu’ils ne recevaient, il va falloir combler un trou de 10 à 11 milliards d’euros dans le budget. Il va également falloir faire face à une hausse des dépenses, votée par le Parlement, pour une défense européenne, ou encore pour améliorer la protection des frontières".Augmenter les contributions ou diminuer les dépensesDeux solutions s’offrent aux États, et elles ont chacune leurs inconvénients, poursuit le journaliste. "À la louche, c’est 20 milliards d’euros par an qu’il va falloir trouver. Il y a deux solutions : augmenter les contributions des États, ou diminuer les dépenses jugées non prioritaires, comme la politique agricole commune, sujet très sensible en France. Les discussions s’annoncent donc très difficiles".