L'Union européenne est prête pour un "no deal". Lundi 25 mars, la Commission européenne a terminé ses préparatifs en vue d'un éventuelle Brexit sans accord. Cette perspective, le 12 avril prochain, semble "de plus en plus vraisemblable", "bien que le scénario d'un no-deal ne soit pas souhaitable", selon le communiqué de l'institution.Cette annonce intervient à l'entame d'une semaine cruciale pour la Première ministre britannique Theresa May, après un nouveau calendrier d'une sortie du Royaume-Uni de l'UE décidé entre Bruxelles et Londres qui prévoit un report du Brexit au 12 avril, en lieu et place de la date du 29 mars.Des perturbations à prévoirLa Commision européenne rappelle qu'en cas de divorce sans accord, le Royaume-Uni "deviendra un pays tiers" et qu'il n'y aura pas de période de transition, comme le prévoit l'accord de traité conclu entre les 27 et Theresa May mais que le Parlement britannique a retoqué par deux fois.Les citoyens britanniques ne seront plus citoyens de l'Union européenne et seront soumis à des contrôles supplémentaires lorsqu'ils traverseront les frontières de l'Union européenne.La Commission européennedans un communiqué"Cela créera des perturbations significatives pour les citoyens et les milieux d'affaires", souligne la Commission dans ce communiqué à la tonalité sombre sur la possibilité d'une sortie désordonnée. Estimant que les préparatifs en cas de divorce brutal "ne pourront atténuer tout à fait les conséquences d'une absence d'accord", la Commission rappelle que ce plan concerne notamment les domaines sensibles de la pêche, les services financiers et les transports aériens.