Brexit : l'industrie automobile prévient le nouveau Premier ministre
Le divorce entre le Royaume-Uni et l'Union européenne aura lieu au plus tard le 31 octobre. Carlos Tavares, patron de Peugeot, menace de fermer l'usine située près de Liverpool en cas de Brexit sans accord.
À peine entré en fonction, Boris Johnson est déjà en visite officielle sur une base navale. Le Premier ministre britannique est un homme pressé. Il veut que le Brexit ait lieu au plus tard le 31 octobre, même sans accord avec l'Union Européenne. Mais un Brexit dur représente un scénario catastrophe pour toute l'industrie automobile basée outre-Manche. Aujourd'hui, le Français PSA a carrément menacé de fermer son usine Vauxhall située près de Liverpool.
L'usine anglaise de PSA ne serait plus rentable en cas de Brexit dur
Pour Carlos Tavares, le patron de l'entreprise tricolore, le site anglais ne serait plus rentable en cas de Brexit sans accord. "PSA a raison. En tant que constructeur automobile, s'il y a Brexit dur, ses importations de pièces détachées mais aussi ses exportations seront gravement impactées", explique Peter Bishop, directeur de la chambre de commerce de Londres. Tous les constructeurs du Royaume-Uni assemblent des pièces détachées venues de toute l'Europe.
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