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Brexit : l'auteur de la pétition pour un nouveau référendum est un partisan de la sortie de l'UE qui pensait que son camp allait perdre

Face au succès de sa pétition, utilisée par les partisans du maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne, Oliver Healey s'est expliqué sur Facebook. 

Article rédigé par franceinfo
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Capture d'écran du site du Parlement britannique qui met en ligne la pétition en faveur d'un nouveau référendum sur le Brexit.  (FRANCETV INFO)

Jamais Oliver Healey n'aurait imaginé le succès de sa pétition. Signée dimanche 26 juin par près de 3,5 millions de personnes, le texte de ce Britannique demande la tenue d'un second référendum sur le Brexit. Problème : si Oliver Headey a fourni aux partisans de "remain" une raison d'espérer l'annulation du scrutin après la victoire du camp favorable à la sortie du Royaume-Uni de l'Union Européenne lui est en réalité un farouche partisan du "leave". 

Sur Facebook, l'Anglais a en effet expliqué avoir créé cette pétition un mois avant le vote, persuadé que son camp, favorable à la sortie de l'UE, ne l'emporterait pas.

Une erreur de jugement qui le met aujourd'hui dans une situation plutôt délicate : "je suis dégoûté par l'atitude de certain partisans du 'remain', vis-à-vis de cette pétition, mais pas seulement", a-t-il indiqué. "Le référendum a été financé justement, démocratiquement mené (...) et je pense qu'il reflète correctement l'avis des Britanniques."

Une pétition signée par Marion Maréchal - Le Pen

Le parlement britannique se doit d'examiner dans les 21 jours toute pétition dépassant les 100 000 signataires. Ainsi, le comité chargé de se pencher sur ces textes se réunira mardi après-midi. En revanche, cet examen, sous forme d'un débat, n'engage à aucun vote ou aucune décision et ne peut en aucun cas remettre en question le résultat du référendum.

Pour dénoncer le fait que cette pétition n'a "aucune valeur", Marion Maréchal - Le Pen a indiqué l'avoir signée. "Comme je viens de le faire, la fameuse pétition pour un 2e vote sur le Brexit peut être signée par tous. Aucune valeur", a tweeté la député frontiste et eurosceptique. "Les médias français peuvent donc arrêter de nous en faire l'indécente promotion", a-t-elle ajouté citée par RTL.

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