Brexit enclenché : l'Europe veut protéger ses intérêts
C'est une photo qui restera dans l'histoire : Theresa May a signé le décret déclenchant le Brexit ce mercredi 29 mars. La procédure de divorce est lancée et l'Europe est bien décidée à défendre ses intérêts.
Alors que la procédure du Brexit a été enclenchée ce mercredi 29 mars, les dirigeants européens ont affiché leur volonté de continuer à travailler avec Londres (Royaume-Uni), tout en prévenant que la suite ne serait pas facile à gérer. "L'Europe fait preuve de fermeté, mais avec un brin de tristesse. 'Ce n'est pas un jour heureux pour Londres et Bruxelles', a déclaré le président du Conseil européen Donald Tusk cet après-midi. Il ajoute que 'cet accord ne pourra que limiter les dégâts pour les entreprises'", explique Pascal Verdeau, en direct de Bruxelles (Belgique).
Rapatriement de l'Agence européenne des médicaments
Ce divorce provoquera une facture salée pour le Royaume-Uni : entre 50 et 60 milliards d'euros qui correspondent aux engagements britanniques dans le budget européen. "Michel Barnier, le négociateur en chef de l'Europe, assure qu'il ne s'agit pas d'une punition. 'Nous discuterons sans naïveté et sans agressivité', a-t-il assuré. Mais il faudra séparer les meubles comme dans tout divorce. Il faudra par exemple rapatrier l'Agence européenne des médicaments qui se trouve à Londres", conclut le journaliste.
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