Brexit : ce qui va changer au 1er février
Les effets du Brexit, qui s'officialisera à partir de samedi 1er février, seront peu visibles dans l'immédiat. Il faudra attendre le 31 décembre, fin de la période de transition prévue par l'accord, pour couper vraiment les ponts. Les explications du journaliste Pascal Verdeau, en duplex depuis Bruxelles, en Belgique.
L'officialisation du Brexit, dans la nuit du vendredi 31 janvier au samedi 1er février, va avoir des conséquences directes sur l'Union européenne. Comment ce jour historique est-il vécu à Bruxelles, en Belgique ? "Il y a eu des larmes et beaucoup d'émotion dans l'hémicycle du Parlement européen lorsque les 73 eurodéputés britanniques ont tiré leur révérence. Dernier coup d'éclat pour les députés "brexiters", qui, drapeau à la main et en musique, ont fait semblant de rejoindre la gare du Midi à pied, direction Londres", indique le journaliste Pascal Verdeau, en duplex depuis Bruxelles, en Belgique.
Une amputation démographique et économique
"En revanche, côté dirigeants européens, c'est surtout profil bas. Officieusement, on ne célèbre pas un divorce. La perte du Royaume-Uni est une amputation. 66 millions d'habitants en moins, la deuxième économie européenne. L'Union européenne se "rétrécit", se "ratatine", écrit le journal Le Soir. Sur le fond, rien ne change. Pendant la période de transition qui court jusqu'au 31 décembre prochain, Londres devra encore appliquer les règles européennes, mais autour de la table, il n'y aura plus ni ministre, ni commissaire, ni député anglais pour tenter d'amender les lois européennes. Une pilule dure à avaler pour Boris Johnson", conclut-il.
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