Cet article date de plus de huit ans.

Après le Brexit, les démissions s'enchaînent au parti travailliste au bord de l'implosion

Le leader du principal parti d'opposition assure qu'il ne quittera pas son poste. 

Article rédigé par franceinfo avec Reuters
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Jeremy Corbyn, leader du parti travailliste, en campagne pour le "remain", mercredi 22 juin 2016, à Londres.  (STEFAN WERMUTH / REUTERS)

Le Labour est en crise. Alors que de plus en plus de dirigeants du parti travailliste contestent ouvertement le leadership de Jeremy Corby, des membres du "shadow cabine" ont annoncé leur démission, dimanche 26 juin. Ce "cabinet fantôme", sorte de gouvernement alternatif formée au Royaume Uni par l'opposition, se vide de ses membres depuis le vote de jeudi 23 juin, en faveur d'une sortie de l'Union européenne. 

Au total, neuf membres ont déjà claqué la porte du "shadow cabinet"

Les derniers démissionnaires en date sont Lucy Powell, qui était chargée des questions d'éducation, et, selon la chaîne Sky TV, Lilian Greenwood, qui s'occupait des transports. La chaîne publie également la lettre de démission de Kerry Mc Carthy, qui s'occupait des questions d'environnement et de Ian Murray, chargé de l'Ecosse. Dans la foulée, Seema Malhotra, secrétaire au Trésor, et Vernon Coaker, secrétaire d'état à l'Irlande du Nord, ont également claqué la porte du "shadow cabinet". 

Par ailleurs, Jeremy Corbyn a limogé Hilary Benn, son ministre des Affaires étrangères "fantôme" , rapporte dimanche The Observer. Selon le journal, ce dernier préparait un coup de force contre le chef du parti travailliste.

Cette mise à l'écart a été suivie par l'annonce de la démission de Heidi Alexander, la responsable des questions de santé au sein du Parti travailliste. Gloria de Piero, qui est chargée de la politique en faveur de la jeunesse au sein du parti, a elle aussi présenté sa démission, venant accentuer la crise qui mine les travaillistes. 

Corbyn s'accroche à son poste 

Dans leurs communiqués, ces anciens soutiens expliquent douter de la capacité de Jeremy Corbyn à mener le Labour à la victoire lors des prochaines élections législatives. 

Le leader du parti n'envisage pourtant pas de quitter son poste. Selon un responsable du parti, John McDonnell, cité dimanche par la BBC, Jeremy Corbyn "ne s'en va pas", a-t-il assuré. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.