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La fusion EADS-BAE Systems dans l'impasse

Les négociations sur la fusion des deux groupes d'aéronautiques sont à l'arrêt, à cause d'un désaccord entre les Etats concernés (France, Allemagne et Grande-Bretagne) sur leur présence au capital de la future entité.
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Tobias Schwarz Reuters)

Ce devait être la fusion de l'année, donnant naissance au numéro un mondial de l'armement, permettant à Airbus de concurrencer à taille égale Boeing... Le rapprochement entre EADS et BAE Systems est dans l'impasse aujourd'hui.

Rien n'est encore officiel : les deux groupes ont officiellement jusqu'au 10 octobre pour annoncer au régulateur britannique s'ils ont bouclé un accord. Mais selon des indiscrétions, relayées par l'AFP aujourd'hui, les discussions bloquent sur la présence des Etats dans le capital.

L'Allemagne veut monter au capital de la future société au même niveau que la France, soit 9%. La Grande-Bretagne est d'accord, à condition que Paris s'engage, par écrit, à ne pas racheter les parts que Lagardère a l'intention de vendre à moyen terme. Mais la France s'y refuse...

Un accord avant le 10 octobre ?

Blocage, donc. A cinq jours de la date-limite. Et pas de solution en vue. A moins que la date-limite ne soit tout simplement... décalée !

Officiellement il n'en est pas question. EADS a très formellement fait savoir vendredi qu'il n'avait pas été informé d'un échec des discussions. "Il ne nous a été dit en aucune manière qu'il n'y avait pas d'accord. Nous continuons à travailler en vue de la date limite du 10 octobre qui nous a été donnée" , explique un porte-parole.

Des sources proches des discussions expliquaient qu'effectivement l'échéance de mercredi prochain était bien optimiste, mais que les deux groupes ne voulaient pas alléger la pressions sur les parties concernées, en prolongeant le délai, tant que les pourparlers n'auraient pas enregistré d'avancées décisives.

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