Cet article date de plus de treize ans.

L'Italie paralysée par une grève des transports

Ce sont les salariés des sociétés de transport en commun qui ont cessé le travail - un mouvement lancé par les syndicats pour obtenir une convention collective unifiée du secteur.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © France Info)

Des embouteillages monstres aux portes des villes. La grève dans les transports en commun est massivement suivie en Italie.
_ Selon les syndicats, 82% des trains, bus, tramways et métros sont restés au dépôt aujourd'hui. Les principales sociétés de transport urbain, Asstra et Anav, font état d'une grève suivie de 60 à 100% selon les villes.

A l'origine du mouvement, les syndicats réclament toujours une convention collective unifiée pour l'ensemble du secteur.
_ Un premier mouvement de grève de quatre heures, il y a deux mois, n'avait pas été suffisant. Celui d'aujourd'hui est plus ambitieux. Dans les chemins de fer, l'arrêt de travail a été décidé de 21h dimanche à 21h lundi. Dans les transports urbains, où la loi impose un service minimum, les bus, métros et tramways ont généralement circulé quelques heures en début de matinée avant de s'arrêter totalement jusqu'à la fin de l'après-midi pour reprendre à nouveau quelques heures.

Le mouvement a provoqué de grosses perturbations aux entrées de villes ce matin ; des perturbations que l'on devrait retrouver en fin de journée.
_ Et certains ne perdent pas le nord. A Naples, des propriétaires de camionnettes en ont même profité pour mettre en place un système parallèle de transport... parfaitement illégal.

Guillaume Gaven, avec agences

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.