Espagne. L'auteure de la restauration la plus ratée de l'histoire demande des royalties
Souvenez-vous, ce rafraichissement catastrophique d'un portrait du Christ à Borja, en Espagne. L'octogénaire autodidacte décide de demander rétribution pour son "œuvre".
MONDE - L'Ecce homo, portrait du Christ peint sur un des murs de l'église de Borja, dans la province espagnole de Saragosse, est passé de ratage total à œuvre star. Du coup, Cecilia Giménez, "l'artiste", réclame des royalties.
D'abord moquée pour avoir défiguré Jésus, le transformant en une espèce de Kiki alors qu'elle souhaitait restaurer la peinture, l'octogénaire autodidacte veut sa part du gâteau. Alors qu'une pétition pour que l'étonnante nouvelle version soit conservée par la mairie circulait au mois d'août, le village est devenu un quasi-lieu de pèlerinage pour touristes hilares. Et la fondation qui gère l'église a décidé de remplacer l'urne destinée à recueillir des dons volontaires par un ticket payant, récoltant près de 2 000 euros en moins de quatre jours, selon cet article d'elcorreo.com (article en espagnol).
Furieuse, l'octogénaire, peintre à ses heures perdues, a mis ses avocats sur le coup. Elle réclame des droits d'auteur pour son œuvre et une partie des revenus encaissés par la fondation grâce à son travail, qui a fait le tour du monde.
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