Cet article date de plus de douze ans.

L'Allemagne prône davantage d'Europe pour faire face à la crise

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, affirme dans un entretien à cinq journaux européens, dont "Le Figaro", la nécessité d'une politique économique plus coordonnée.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerelle, le 15 mai 2012 à Istanbul, en Turquie. (OSMAN ORSAL / REUTERS)

A quelques heures du mini-sommet européen sur la crise en Italie, le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, réaffirme vendredi 22 juin que la crise de la dette "a montré la nécessité d'accélérer l'intégration" en Europe. Dans un entretien publié dans cinq journaux, dont Le Figaro, il plaide une politique économique et financière plus coordonnée.

"L'Europe est plus qu'un marché commun et une monnaie unique. Elle est une communauté d'affirmation de notre culture commune (...). La réaffirmation du projet européen est la mesure déterminante pour restaurer la confiance et aussi pour surmonter la crise de la dette", insiste le chef de la diplomatie allemande.

L'Italie et l'Espagne "pourront surmonter leurs difficultés"

Sur le plan politique, Guido Westerwelle suggère que chaque grande famille politique présente un candidat commun en tête de liste pour les prochaines élections européennes : "Cela ferait du bien à l'Europe si les prochains candidats aux élections parlementaires européennes se présentaient dans tous les pays et s'ils devaient faire campagne à travers toute l'Europe."

Le ministre allemand apporte aussi son soutien à l'Italie, revenue dans la ligne de mire des marchés et confrontée à une forte hausse des taux. "L'Italie est un pays très compétitif et plein d'atouts, tout comme l'Espagne. Une fois que les réformes structurelles auront été mises en œuvre, ces pays pourront surmonter leurs difficultés." Et de rappeller qu'"il y a dix ans, l'Allemagne était décrite comme le malade de l'Europe. Les retournements de fortune peuvent aller très vite."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.