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Italie : fusillade devant le siège du gouvernement à Rome, au moins trois blessés dont le tireur

Le tireur a été arrêté. Il s'agit d'un chômeur italien de 46 ans, présenté comme un déséquilibré. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Temps de lecture : 2min
Le tireur présumé à l'origine de la fusillade qui a éclaté devant le palais Chigi, à Rome (Italie), le 28 avril 2013. (MAURO SCROBOGNA / AP / SIPA)

Un homme a ouvert le feu, dimanche 28 avril à la mi-journée, devant le Palais Chigi, siège de la présidence du Conseil à Rome (Italie). Il a blessé au moins deux carabiniers (gendarmes). Le tireur, blessé lui aussi, a été arrêté. Il s'agirait d'un Italien de 49 ans, originaire de Calabre, qui aurait des problèmes psychiques.  Selon le tout nouveau ministre de l'Intérieur, Angelino Alfano, il s'agit d'"un acte isolé", "le geste criminel tragique d'un chômeur qui voulait se suicider". "Il voulait viser des hommes politiques", a précisé le procureur adjoint de Rome, Pierfilippo Laviani.

L'un des deux gendarmes a été touché à la jambe, l'autre au cou. La blessure du deuxième serait sérieuse mais les vies des deux hommes ne seraient pas en danger, selon l'agence de presse italienne ANSA. Voici une vidéo tournée peu après la fusillade. Attention, certaines images peuvent choquer :

Une fusillade devant le Parlement italien fait trois blessés (APTN)

Le tireur aurait visé les gendarmes

La fusillade s'est produite au moment même où le nouveau gouvernement italien d'Enrico Letta prêtait serment au Palais du Quirinal, à environ un kilomètre de là. L'état d'alerte a été décrété sur la place du Quirinal d'où les nombreux badauds ont été évacués.

Un cordon de sécurité a été établi devant le palais Chigi, à Rome (Italie), où un homme a ouverte le feu sur des carabiniers, le 28 avril 2013. (REMO CASILLI / REUTERS)

"Ce n'est pas un acte de terrorisme mais le climat de ces derniers mois a certainement aidé", a déclaré Gianni Alemanno, le maire de Rome par allusion aux tensions politiques qui ont précédé la formation du nouveau gouvernement. La police n'a cependant pas établi pour l'heure de lien entre la fusillade et la cérémonie d'investiture.

Les témoins ont dit avoir entendu cinq à six coups de feu, et cinq douilles d'une arme de petit calibre ont été retrouvées. Un policier a raconté que l'homme avait tiré plusieurs coups de feu sur les deux carabiniers en faction en criant "Tirez, tirez sur moi" aux autres agents des forces de l'ordre présents. 

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