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Italie : explosions de colis piégés dans des ambassades à Rome

Deux jours après la découverte d'une fausse bombe dans le métro de Rome, deux colis piégés ont explosé à la mi-journée dans représentations diplomatiques étrangères : d'abord à l'ambassade de Suisse, puis à l'ambassade du Chili. Il y a des blessés...
Article rédigé par franceinfo
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Actualisé à 21h30 avec la revendication

Il est environ midi lorsqu'un employé helvète de la représentation diplomatique suisse en Italie ouvre le courrier. Un colis piégé explose, blessant grièvement aux deux mains cet homme d'une cinquantaine d'années.
_ Le pronostic vital de la victime n'est pas engagé, mais les blessures sont sérieuses : il risque l'amputation des deux mains.

Moins de trois heures plus tard, un autre colis piégé explose cette fois à l'ambassade du Chili, dans le centre de Rome près de la Via Veneto.
_ Là aussi, un employé de la représentation diplomatique est blessé.

Le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini fait état de "menaces graves" contre les ambassades à Rome. Et adresse un message de prudence à toutes les représentations italiennes dans le monde.
_ Des inspections de sécurité ont été lancées dans toutes les ambassades de la capitale italienne.

Un peu plus tôt dans la journée, deux fausses alertes à la bombe se sont produites dans des bureaux municipaux, dont un bureau électoral de la zone sud
de Rome où se trouvaient 400 personnes. Un appel téléphonique anonyme avait signalé la présence de colis piégés.

Milieux anarchistes

Selon les enquêteurs, l'une des pistes principales à l'heure actuelle serait celle des
"milieux anarchistes de la mouvance écologiste-terroriste".
_ Une autre piste envisagée est celle d'attentats organisés par des groupes anarchistes insurrectionnels, dont plusieurs membres sont emprisonnés en Suisse.

En fin de journée, les colis piégés ont été revendiqués par un groupe anarchiste, la Fédération anarchiste informelle (FAI), cellule révolutionnaire Lambros Fountas.

Cet série d'explosions terroristes intervient 48 heures après la découverte, dans le métro de Rome, d'une fausse bombe. L'engin ne contenait pas de détonateur, mais seulement des tubes remplis de ciment.

Gilles Halais, avec agences

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