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Italie : Berlusconi demande une grâce présidentielle

Son éviction du Sénat, qui doit être décidée mercredi prochain, constituerait selon lui "un coup d'Etat". Pour l'éviter, l'ancien président du conseil a sollicité une grâce présidentielle, pour que Giorgio Napolitano efface sa condamnation pour fraude fiscale.
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Tony Gentile Reuters)

Il a toujours clamé son innocence, malgré les preuves qui s'accumulaient contre lui. Condamné pour fraude fiscale, le dernier recours de Silvio Berlusconi s'appelle... Giorgio Napolitano. L'ancien président du conseil, aujourd'hui sénateur, a sollicité une grâce présidentielle.

Car mercredi prochain, le Sénat doit se prononcer sur l'éviction d'un des siens - sauf coup de théâtre, il devrait voter pour l'éviction de Berlusconi. D'où l'appel de ce dernier à une grâce... D'où, aussi, les grands mots.

Un "coup d'Etat"

"La gauche ne peut pas imaginer que nous allons laisser se dérouler ce coup d'Etat sans réagir" , a déclaré Berlusconi devant des jeunes militants de son parti ce samedi soir. Ce sont les partis de gauche qui milite pour son éviction.

Et Berlusconi, qui ne doute de rien, poursuit : "Le président ne devrait pas avoir un instant d'hésitation pour prendre une mesure annulant l'ignominité d'un travail d'intérêt général sans que j'ai besoin d'en faire la demande, parce que j'ai la dignité de ne pas le demander" . Car un tribunal de Milan l'a condamné à quatre ans de prison, une peine commuée en travail d'intérêt général en raison de son âge.

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